Notre Histoire

mardi 17 mai 2011

Mariage et adoption : avec les socialistes, l’égalité sans condition

Depuis plus de 5 ans, tous les socialistes proposent d’ouvrir le droit au mariage et l’adoption à tous les couples, qu’ils soient formés d’un homme et d’une femme ou de personne de même sexe. Les parlementaires socialistes ont même déposé plusieurs propositions de lois en ce sens à l’Assemblée Nationale et au Sénat, mais la droite a toujours voté contre.

La République offre depuis plusieurs siècle le droit de s’unir et de fonder une famille par le biais du mariage, à condition que le couple soit formé d’un homme et d’une femme. Aujourd’hui, les formes de familles et de couples ont beaucoup évolué et l’homosexualité est mieux reconnue et acceptée par la société. Cela résulte notamment de la dépénalisation de l’homosexualité par François Mitterrand en 1982 et de la mise en oeuvre du PaCS en 1999 par le gouvernement de Lionel Jospin. Il faut maintenant aller plus loin, car il n’est pas admissible plus longtemps que la République offre des droits différents aux citoyens en fonction de la personne qu’ils aiment. Au-delà de la notion même d’orientation sexuelle, trop réductrice et ne représentant pas la totalité de l’identité d’un individu, la société doit accepter tous ceux qui veulent lui apporter quelque chose.

Entre le concubinage, le PACS ou le mariage, chaque couple doit pouvoir choisir librement le type de protection juridique avec lequel il souhaite vivre. La mairie doit pouvoir délivrer les certificats de concubinage, enregistrer et célébrer les mariages et les PACS de tous les couples qui le lui demandent. Enfin, les droits offerts par le PaCS doivent être améliorés et étendus.

De la même façon, la République doit reconnaître et protéger les familles homoparentales. Tous les couples doivent pouvoir faire valoir la qualité de leur projet parental dans la procédure d’adoption, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels, mariés, pacsés, ou concubins. De même, les possibilités d’adoption pour les célibataires ne doivent pas dépendre de l’orientation sexuelle ni de l’identité de genre. Enfin, la procréation médicalement assistée doit être ouverte à l’ensemble des femmes, quels que soient leur situation civile, leur statut et leur orientation sexuelle. Les nombreux voyages vers les cliniques belges et espagnoles, dans lesquelles ces interventions sont autorisées, montrent l’anachronisme de notre droit sur ce sujet.

C’est en ayant le courage de montrer aux Françaises et aux Français que la République protège tout le monde avec les mêmes institutions que l’on parviendra à disqualifier les discriminations et les violences que connaissent les personnes LGBT.

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