Notre Histoire

dimanche 7 décembre 2008

Compte-rendu de la conférence-débat

Vendredi dernier se tenait une conférence-débat sur le thème : "Les Ardennes, ou l'exemple-type de l'échec des politiques libérales". Antoine Détourné, Président du MJS, nous avait fait l'honneur de venir.

Notre Animateur fédéral, Fabien, a ouvert la conférence en se concentrant sur la situation de notre département. Celle-ci est catastrophique : recul criant des services publics (avec les réformes des cartes militaire et judiciaire, par exemple), précarité et chômage qui touchent lourdement notre département plus qu'ailleurs, et grave montée des inégalités.

Claudine Ledoux, maire de Charleville-Mézières, et Annie Florès, Première secrétaire de notre fédération, ont poursuivi en dénonçant l'hypocrisie et l'indécence de la politique sarkozyste.
Antoine Détourné a ensuite pris la parole. Le Président de notre Mouvement a, à la lumière de la situation des Ardennes, fait une attaque en règle de la politique libérale menée depuis bientôt 7 ans par la droite, et notamment depuis 1 an et demi par Nicolas Sarkozy.Celui qui parlait de nous comme de la "France qui souffre", qui faisait de notre département un prétexte pour parler "valeur-travail" et du soi-disant échec de la gauche, l'a en fait abandonné, et plus que ça : humilié. Le gouvernement a ajouté l'humiliation à l'abandon, dans l'indécence la plus totale. Dans un département où la crise se fera durement sentir, l'abandon est un crime.

Notre gouvernement a favorisé la rente et l'égoïsme. Il sabote nos services publics, qui sont "le patrimoine de ceux qui n'en ont pas". Il sabote notre protection sociale, qui est l'airbag indispensable de la crise pour les classes poupulaires et les classes moyennes. D'ailleurs, Antoine Détourné a souligné une vérité que l'on souligne peu : la crise de 2008 sera moins dure que celle de 1929. Et pourquoi ? Parce que l'Etat, même en cours de démantèlement par la droite, sera là pour que l'économie ne s'effondre pas.

Plusieurs intervenants ont ensuite pris la parole : Yannick Langrenez, président de l'association des anciens de Thomé-Génot, victimes de la logique aveugle de la rentabilité et de patrons voyous, Vincent, un camarade, sur l'exigence de prendre en compte la question environnementale,etc.

Cette conférence a été l'occasion, à renouveler le plus possible, d'une rencontre entre forces de la gauche et d'une reflexion sur les ripostes à mener face au capitalisme débridé.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très bonne réunion avec un responsable national dynamique et prometteur !