
C'est finalement Mardi 28 octobre que Nicolas Sarkozy s’est rendu dans la ville de Rethel, visite décalée pour cause de crise financière, où il a présenté une série de mesures supposées amortir les effets de la crise sur l'emploi. A l'heure où le défenseur du néo-libéralisme essaye de faire volte face en affirmant vouloir refonder le capitalisme, où les dettes des banques sont réglées par le contribuable alors que le désengagement de l'état dans les services publiques est plus qu'une réalité dans notre département, le Mouvement des Jeunes Socialistes des Ardennes a répondu présent à l’appel des forces de Gauche pour dénoncer la politique de Nicolas Sarkozy et le simulacre d’annonces gadget destiné à soutenir l’emploi en cette période de crise.
Plus qu’un vrai plan destiné a soutenir l’emploi, nous avons avant tout eu le droit à un véritable service après vente des mesures destinés à soutenir le milieu financier, l'Etat se portant garant à hauteur de 320 milliards par le biais de la société de financement de l'économie française.
Concernant le soutien de l’emploi le chef de l’état s’est contenté de faire un vague patchwork de mesures sans préciser où trouver les fonds nécessaires à leur mise en œuvre et sans évoquer le fait que ces mesures, toutes prévues pour l’an prochain, ne sont toujours pas intégrées au projet de loi de finances pour 2009.
Préférant s’enfoncer dans son idéologie vaine du « travailler plus pour gagner plus », le Président de la République persiste à s’engager dans une voie inefficace économiquement et injuste socialement en apportant comme mesures face à la crise le travail dominical et les heures supplémentaire sans évoquer la question des salaires et leur revalorisation. L’annonce de 100 000 contrats aidés supplémentaires tiens plus de la poudre aux yeux que d’une réelle et efficace politique en faveur de l’emploi. Considérer les contrats aidés, si souvent critiqués par la droite, comme de simples airbags est inacceptable, et préparer un véritable plan de retour à l’emploi ne s’élabore pas dans l’urgence et avec si peu de moyens, ils ne pourront que tout au plus trafiquer les chiffres du chômage.
Le président a également évoqué la possibilité d’une indemnisation forfaitaire pour les jeunes de moins de 25 ans, mais qui serait déduite des droits à venir. Le MJS sera particulièrement vigilant sur cette mesure, qui considèrerait les jeunes comme des salariés de seconde zone.
L’ampleur de la crise appelle à une réorientation de l’économie pour la mettre au service des citoyens, le MJS défend donc la mise en place d’un nouveau modèle de développement, qui s’appuie notamment sur :
- Une meilleure répartition des richesses
- Une re-réglementation du monde de la finance
- Le retour de la puissance publique dans l’économie
- La mise en place d’institutions internationales démocratisées
- Une réorientation de la politique européenne
- Une meilleure répartition des richesses
- Une re-réglementation du monde de la finance
- Le retour de la puissance publique dans l’économie
- La mise en place d’institutions internationales démocratisées
- Une réorientation de la politique européenne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire